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L'antre de Pénélope
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25 novembre 2009

Y'a des jours comme ça (partie 1)

Où vaut mieux rester dans son lit.

Laissez moi vous raconter une histoire qui illustre comment je peux avoir des parents étonnants (pas forcement dans le bon sens du terme faut bien l'avouer).

Il y a quelques semaines, je fêtais avec eux mes 32 ans, et comme à l'accoutumée, j'aime aussi partager ce moment de l'année avec mes amis, sans mes parents, cela va de soi.
Ne disposant pas d'un palace pour accueillir toutes ces personnes que j'apprécie et avec qui j'aime faire la fête, je demande donc à mes parents s'ils ne consentiraient pas à me faire la même faveur que deux ans auparavant, c'est à dire : me prêter leur maison qui dispose entre autre, d'une véranda de 50m² (euh oui ... mes parents ont un peu d'argent, moi par contre...). L'endroit , étant très agréable pour faire la fête je rêve de pouvoir réitérer cet exploit, organiser une petite fête sans eux, un samedi soir, dans leur maison.
Et ma maman très consciencieusement regarde son beau planning et m'annonce qu'elle a au moins deux dates, la première le 14 novembre, ils sont invités chez une cousine mais rentrerons dormir à la maison. J'explique gentiment à ma maman que le mieux serait qu'ils ne soient pas là, histoire de ne pas les déranger et qu'ils ne nous envahissent pas non plus.
J'ai beaucoup de mal à mélanger mes parents avec mes amis.
La seconde date colle mieux, elle est en congés, ils peuvent donc tous les deux s'éclipser tranquillement dans leur maison de vacances à Bordeaux, qu'ils n'ont accessoirement pas visité depuis le mois d'août et qui donc aurait peut-être besoin d'un coup de tondeuse.
Ma mère m'explique donc qu'ils ne seront pas là le week end du 21 novembre et donc que je peux inviter mes amis pour ce soir là.
Je n'attends pas qu'elle change d'avis, ce qui arrive parfois, et je convoque les potes pour la date indiquée.
Et les réponses vont bon train, nous prévoyons d'embarquer une petite 20aine de personnes à bord de la fête et forcement je suis bien contente de pouvoir disposer de 3 chambres d'amis et d'un lit dans le salon, en tout 7 places minimum pour dormir sans compter qu'on peut toujours mettre un matelas ou deux par terre dans le salon et pour ceux qui n'ont pas peur du froid le canapé de la véranda est très très confortable.

J'en suis là de mes réflexions, à la manière de Perette et de son pot de lait qui compte combien elle va gagner, moi je compte et place mes amis dans les chambres, arrange leur confort dans ma petite tête, quand j'appelle mes parents une semaine et demi avant pour leur rappeler gentiment qu'il faut qu'ils vident les lieux.
Et là conversation va tourner de façon étrange, ma mère m'annonce calmement qu'ils seront présents, mais que ce n'est pas bien grave puisqu'ils iront au restaurant.
- Euh maman, c'est pas ce qui était convenu, tu m'avais dit que vous alliez à Bordeaux
- Oui mais on a changé d'avis et puis tu avais dit que c'était pas grave si on dormait à la maison
- ah non maman, j'ai pas du tout dit ça. J'ai demandé quand tu avais un week end où vous ne seriez pas là.
- De toute façon on ne va pas à Bordeaux, mais on vous gênera pas.
(bah y'a pas intérêt)
ET forcement la discussion ne s'est pas prolongée, stupéfaite par leur annonce, je me suis plongée dans une grande discussion avec moi-même m'interrogeant sur la possibilité d'annuler la soirée.
J'ai décidé de la maintenir.

Le mardi soir juste avant la fête, mon père laisse un message sur le téléphone portable de mon mari puisque j'étais injoignable, et c'est tout naturellement qu'il ne l'écoute pas et c'est encore plus naturellement que le mercredi après-midi je rappelle mon père pour lui demander le propos de son appel de la veille.
Stupeur ! mon père m'annonce que non contents déjà de rester à la maison ce week end là ils ont en plus un ami qui dort à la maison et hop d'un coup 2 places de couchages qui s'envolent en fumée.
J'explique gentiment à mon papa que les conditions étaient déjà mises à mal avec leur changement de dernière minute de la semaine précédente, mais que là c'était un peu gonflé de leur part de m'imposer un ami à eux en plus.
Et mon père de rétorquer avec l'argument imparable : on est chez nous, on fait ce qu'on veut.
Puis de me demander avec un aplomb incroyable : bon et vous arrivez quand ?
- bah euh samedi après midi puisque vous êtes là alors que vous étiez pas censés l'être.
- oh c'était pour savoir si on allait voir les bébés
Autant vous dire tout de suite, voir est un excellent terme pour qualifier la relation que mes parents ont avec mes enfants, ils ne partagent rien avec eux. Mes parents ont un grand jardin, magnifique et plein d'endroits pour jouer, faire des cabanes, du vélo... mais mes parents ne les laissent pas sortir parce qu'ils ont aussi 2 chiens et que visiblement chez eux, leurs chiens ont plus de droits que mes enfants. Il y a un jardin public dans la ville où ils habitent, avec plein de jeux, balançoires et autres, jamais mes parents ne les ont emmenés là-bas pour se défouler. Lorsque mes enfants étalent leurs jouets dans la véranda ma mère considère que c'est "trop le bordel". Le pire c'est lorsque Vincent et moi souhaitons sortir pour manger au restaurant ou aller à une soirée, c'est simple, il faut que nous couchions d'abord les enfants et que nous soyons rentrés avant l'aube au cas où les enfants se réveilleraient tôt, pour assurer les biberons du matin. Mais à quoi servent donc les grands-parents d'aujourd'hui ?
J'ai raccroché le téléphone en fulminant sur la dernière déclaration de mon père, lorsque j'ai relaté cette conversation téléphonique à mon mari, il était plus stupéfait que moi encore.
- Il est dingue ton père, m'a-t-il lâché calmement.

Non seulement mon père a un problème dans sa relation avec moi mais je crois qu'il n'a pas tout à fait compris comment ça marche ...
Alors après une franche discussion avec Vincent, nous avons décidé que j'irais seule à ma petite soirée, que les enfants et lui iraient à Longchamps. Tant pis pour mon père qui voulait tant "voir" les enfants.

La soirée est arrivée, et comme un bonheur n'arrive jamais seule, la journée a été ... catastrophique ! mais ce sera pour un autre jour.

Péné (laissez moi un commentaire sur mon blog, je n'ai toujours pas FB)

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Commentaires
A
Tout ce que je te souhaite, c'est de ne pas devenir exactement la même avec tes enfants...<br /> Imagine le jour où Lilandra (ou Melvil) vous demandera gentillement de dégager de la baraque parce qu'elle (ou il) veut etre tranquilos sans vous pour faire la fête et se biturer la tronche... mdrrrr<br /> Bref, Aujourd'hui, je te plains, et dans quinze ans aussi !!!
L'antre de Pénélope
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